Je ne sais pas dessiner ou peindre, je n’ai pas appris, mais j’ai découvert que mon corps, si je le laissais libre de ses mouvements, et si je renonçais à vouloir réaliser quelque chose de particulier, était capable de produire des traces porteuses de justesse et porteuses de sens. L’épaisseur existentielle s’y retrouve, je m’y retrouve, m’y re-connais. Jubilation de toutes ces re-co-naissances !
Il y a souvent, à partir de mouvements et d’associations libres, des formes qui se précisent ou sont suggérées par les éléments naturels que j’ai glanés. J’essaie de les faire apparaître un peu plus quand je les perçois.
Mireille